LEXIQUE Assurance

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Le lexique Assurance des principaux termes utilisés en matière d’assurance
a été élaboré pour les particuliers et les entreprises et a pour vocation de vous aider à comprendre les termes les plus couramment utilisés pour présenter les caractéristiques d’un contrat d’assurance dans la documentation et lors de vos échanges avec les professionnels.

Le Lexique Assurance est conçu à titre d’information et ne remplace pas les informations et conseils des professionnels, ni la lecture attentive des documentations et contrats qui vous sont remis, ni la consultation des guides tarifaires.

Les   définitions   proposées   n’ont   aucune   valeur contractuelle. C’est une compilation de définitions et concepts communément partagés par les acteurs du monde des assurances et du secteur financier d’ici et d’ailleurs. Tout en essayant de se rapprocher des définitions techniques et juridiques, nous avons voulu qu’elles soient à la portée du commun des mortels.

Les termes définis dans ce lexique ont été regroupés dans sept thèmes. Dans chacun d’eux, les termes définis sont classés par ordre alphabétique.

  • Les termes généraux en assurances

Pour se protéger et protéger leurs biens, lors de la survenance de risques, les particuliers et les entreprises prennent (contractent) des assurances, en contrepartie du versement d’une somme d’argent (cotisation). Certaines assurances sont obligatoires, d’autres sont facultatives. Les contrats d’assurance comprennent des conditions générales et des conditions particulières qui précisent les garanties accordées.
Un contrat d’assurance peut concerner plusieurs catégories de personnes (l’assuré, l’adhérent, le bénéficiaire, le souscripteur, le tiers) et précise leurs significations.
Avant la conclusion du contrat, l’assureur doit obligatoirement fournir une fiche d’information sur le prix et les garanties. Il doit également remettre à l’assuré un exemplaire du projet de contrat et de ses pièces annexes ou une note d’information ou notice d’information sur le contrat qui décrit précisément les garanties assorties des exclusions (voir les termes spécifiques du contrat d’assurance), ainsi que les obligations de l’assuré.
De plus, depuis une réglementation récente, l’intermédiaire en assurance et/ou l’assureur est tenu, dans un certain nombre de cas (notamment en assurance-vie), de remettre un conseil écrit formalisé.
C’est une personne membre du groupe au profit duquel le contrat d’assurance collectif (par exemple contrat collectif d’assurance-vie, contrat collectif d’assurance emprunteur, contrat collectif d’assurance santé) est souscrit auprès d’un organisme d’assurance par une personne morale ou un chef d’entreprise qui a la qualité de souscripteur.
Formalité par laquelle une personne (l’adhérent) marque sa volonté d’être garantie par un organisme d’assurance dans le cadre d’un contrat collectif.
Engagement donné par contrat, par un assureur à un assuré, de le garantir en cas de survenance d’un événement incertain affectant sa personne, ses biens ou sa responsabilité. Cette garantie est donnée contre le paiement d’une cotisation ou prime.
Personne à qui est accordée la garantie prévue par le contrat d’assurance. L’assuré n’est pas obligatoirement le souscripteur/ l’adhérent ou le bénéficiaire du contrat.
En pratique, pour les contrats autres que les contrats d’assurance-vie, l’assuré est généralement le souscripteur du contrat individuel, ou l’adhérent à un contrat collectif.
En assurance-vie, l’assuré est la personne sur laquelle repose le risque de décès ou de survie. La vie d’une personne peut être assurée par elle-même ou par un tiers, avec l’accord de la personne assurée.
Document écrit remis par l’assureur à l’assuré précisant qu’une assurance a été souscrite au profit de celui-ci.

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Le lexique des principaux termes utilisés en matière d’assurance
a été élaboré pour les particuliers et les entreprises et a pour vocation de vous aider à comprendre les termes les plus couramment utilisés pour présenter les caractéristiques d’un contrat d’Assurance

Les textes législatifs et réglementaires imposent certaines assurances dans l’objectif de garantir l’indemnisation de victimes ou de leurs biens en cas de survenance d’un sinistre.
Par exemple, l’assurance de responsabilité civile est obligatoire pour tout conducteur d’une voiture ou d’un deux-roues. Les locataires d’un logement non meublé doivent souscrire une assurance multirisques habitation couvrant au moins les dommages d’incendie, d’explosion et de dégâts des eaux.
Personne qui reçoit la rente ou le capital versé par l’assureur soit au décès de l’assuré, soit au terme du contrat. En cas de vie, le bénéficiaire est le souscripteur/ l’adhérent. Le bénéficiaire en cas de décès est désigné, nommément ou non, par le souscripteur (pour les contrats individuels) ou l’adhérent (pour les contrats collectifs) dans la partie du contrat intitulée clause bénéficiaire.
Toute personne physique ou morale qui pense être bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie peut s’adresser à la Direction des Assurances.
Document, qui regroupe l’ensemble des dispositions communes à tous les assurés pour un type de contrat. Il décrit les garanties proposées ainsi que les obligations de l’assuré et de l’assureur. Les conditions générales sont complétées par des conditions particulières. Les conditions générales sont également appelées dispositions générales
Document complétant les conditions générales qui précise la situation et les choix de l’assuré (risque souscrit, renseignements concernant l’assuré, garanties choisies, cotisation, durée du contrat…).
Les conditions particulières sont également appelées dispositions particulières.
Document qui constate l’engagement réciproque de l’assureur et de l’assuré (ou souscripteur) : ce document est composé au moins des conditions générales et des conditions particulières. On parle aussi de police d’assurance.
Contrat d’assurance souscrit par une personne morale, ou par un chef d’entreprise, appelé souscripteur, au profit d’un groupe d’adhérents et de leurs éventuels bénéficiaires.
Le contrat d’assurance pourra être modifié entre le souscripteur et l’assureur, sans avoir à solliciter l’accord individuel des adhérents.
Voir « conseil écrit ».
En   assurance-vie :  document écrit reprenant les exigences et les besoins d’un client, en tenant compte de ses connaissances
Voir « conditions générales »
Voir « conditions particulières ».
Faculté d’un souscripteur/adhérent de mettre fin rapidement, sans frais, à son contrat d’assurance-vie après signature de celui-ci. L’utilisation de ce droit entraîne la restitution par l’assureur de l’intégralité des sommes versées.
Le délai durant lequel le souscripteur/adhérent peut exercer ce droit de renonciation est de 30 jours à compter de la date à laquelle il est informé que le contrat est conclu.
Document précontractuel devant être remis au souscripteur précisant les conditions d’exercice de la faculté de renonciation et les dispositions essentielles du contrat. Ce document peut prendre la forme d’un projet de contrat.
Pour les contrats d’assurance de groupe, document devant être remis par le souscripteur à l’adhérent précisant notamment les garanties et les modalités de mise en œuvre.
Dans le cas de la vente à distance (contrats d’assurance souscrits par téléphone ou par Internet ou par courrier) et du démarchage, le souscripteur/adhérent dispose dans certains cas d’un court délai pour mettre fin à son contrat à compter de la signature de celui-ci. Il est important de se reporter au contrat qui doit mentionner l’existence de cette faculté et les modalités d’exercice de celle-ci.
Ce droit de rétractation ne s’applique pas dans certains cas : en particulier les contrats d’assurances voyage ou bagages, les contrats d’assurance automobile.
Voir « proposition d’assurance ».
Couverture d’un risque par l’assureur en contrepartie d’une cotisation.
La police d’assurance est également appelée contrat d’assurance.
Devis établi par l’assureur ou l’intermédiaire, sur la base d’un questionnaire décrivant la situation et les besoins du futur assuré, permettant, en fonction des risques à garantir, de fixer la cotisation correspondante aux garanties choisies. Le questionnaire peut être appelé formulaire de déclaration de risques.
Événement incertain (qui n’a pas encore eu lieu) affectant une personne, ses biens ou sa responsabilité. La définition du risque en assurance est différente de celle retenue pour un placement financier. 
Nom donné à l’assuré par certains organismes d’assurance notamment les mutuelles.
Personne physique ou morale qui conclut un contrat d’assurance avec l’assureur. Dans un contrat individuel, le souscripteur paye la prime et généralement, il est l’assuré (par exemple en contrat d’assurance automobile). Pour les contrats individuels d’assurance vie, il désigne le(s) bénéficiaire(s), procède au(x) rachat(s), etc. Dans le cas d’un contrat collectif ou de groupe, le souscripteur est le cocontractant de l’assureur (personne morale ou chef d’entreprise). Il souscrit au nom des adhérents et c’est l’adhérent qui paye la prime. Pour les contrats collectifs d’assurance vie, l’adhérent désigne le(s) bénéficiaire(s), procède au(x) rachat(s), et

  • Les termes spécifiques du contrat d’assurance

Le contrat d’assurance est un contrat aléatoire, synallagmatique (c’est-à-dire que chaque contractant prend au moins une obligation envers l’autre :  payer la prime /garantir le sinistre). Il doit être conclu de bonne foi. Formellement, le document écrit, appelé contrat d’assurance, présente les caractéristiques de l’assurance souscrite et les obligations de l’assureur et de l’assuré.
Il décrit les biens couverts par le contrat et présente l’étendue des garanties, en indiquant les franchises, les exclusions, les plafonds de garantie, les délais de carence.
Le contrat précise sa date de prise d’effet, son échéance et sa durée, le montant de la cotisation et s’il est à tacite reconduction
Il précise, en cas de survenance d’un sinistre, les dispositions à respecter par l’assuré pour la déclaration du sinistre et précise les modalités d’indemnisation des dommages, en particulier les situations où des expertises seront nécessaires.
Pour les assurances concernant des biens (voiture, habitation…), le contrat précise les valeurs sur la base desquelles sera calculée l’indemnisation : valeur à neuf, valeur vénale, prise en compte de la vétusté.
Le contrat précise également les modalités de résiliation du contrat et les situations où les dispositions du contrat peuvent être remises en cause (déchéance, nullité).
Événement soudain, involontaire et imprévu qui entraîne des dommages corporels, matériels ou immatériels.
Gestes du quotidien (se laver, s’habiller, s’alimenter, se déplacer…).
L’application des garanties, notamment dans les contrats d’invalidité et de dépendance, dépend de la capacité d’une personne à effectuer seule ces gestes. On parle également de perte d’autonomie.
Réduction (bonus) ou majoration (malus) du montant de la cotisation de base en assurance automobile. Le niveau du bonus ou malus dépend du nombre d’années d’assurance du conducteur et de sa responsabilité dans des accidents.
Voir « bonus/malus ».
Transfert de la propriété d’un bien ou d’un droit entre personnes. Ce transfert peut être gratuit ou payant.
Par exemple, les ventes sont des aliénations. Dans le cas d’une aliénation, les contrats d’assurance peuvent se poursuivre même si le propriétaire du bien a changé : c’est le cas lors de la vente d’un logement. En revanche, l’aliénation d’une voiture entraîne la fin du contrat d’assurance.
Expertise demandée par l’assuré, en cas de contestation de la première expertise (voir expertise amiable). Pour la contre-expertise, un nouvel expert est désigné. Selon les contrats, les frais de contre-expertise peuvent être pris en charge par l’assureur.
En cas de désaccord sur la désignation du nouvel expert ou de désaccord entre experts, voir tierce expertise ou expertise judiciaire.
Document complémentaire établi suite à des modifications du contrat initial. L’avenant doit être signé par l’assureur et l’assuré.
Document adressé à l’assuré pour le paiement de la cotisation. Ce document précise notamment le montant et la date de paiement.
Versement effectué par le souscripteur ou l’adhérent en contrepartie des garanties accordées par l’assureur. Pour les contrats d’assurance autres que les contrats d’assurance-vie, le non-paiement de la cotisation entraîne la déchéance de garantie (c’est-à-dire la fin de cette garantie).
Pour les contrats d’Assurance vie, selon les modalités définies initialement dans les contrats ou modifiées dans des avenants, le versement de la cotisation peut être unique (effectué au moment de la souscription), périodique (montant et périodicité définis dans le contrat) ou libre.
La cotisation pour l’assuré est également appelée prime.
Perte du droit à obtenir une indemnisation prévue dans le contrat en cas de sinistre. La déchéance n’entraîne pas l’annulation du contrat.
La perte de ce droit peut être notamment due au non-paiement de la cotisation ou au non-respect des obligations de l’assuré prévues dans le contrat.
L’assuré a l’obligation de déclarer à l’assureur au plus tôt tout sinistre de nature à entraîner une indemnisation compte tenu de la garantie apportée par le contrat d’assurance. La règle générale est un délai de 5 jours à partir du moment où l’assuré a connaissance du sinistre (délai de 2 jours pour la garantie vol, de 10 jours pour les catastrophes naturelles).
Période entre la date de signature d’un contrat d’assurance et la date de prise d’effet des garanties : si un sinistre a lieu durant cette période, il n’est pas indemnisé. On parle aussi de délai de carence.
Période entre la date de reconnaissance d’un sinistre (chômage, état de dépendance…) et le début de paiement de l’indemnisation. On parle aussi de délai de franchise.
Le délai de carence peut concerner deux situations :
Période entre la date de signature d’un contrat d’assurance et la date de prise d’effet des garanties : si un sinistre a lieu durant cette période, il n’est pas indemnisé. On parle aussi de délai d’attente
Période entre la date de reconnaissance d’un sinistre (chômage, état de dépendance…) et le début de paiement de l’indemnisation. On parle aussi de délai de franchise
Voir « litige ».
Perte, destruction, atteinte corporelle, manque à gagner.
Les dommages peuvent être matériels (concernent la détérioration, la destruction ou le vol des biens), corporels (concernent l’intégrité physique d’une personne) ou immatériels (préjudices pécuniaires, privation de jouissance d’un bien…).
Date à laquelle le contrat d’assurance prend fin ou se reconduit automatiquement. Dans ce dernier cas, la date d’échéance est également celle à laquelle il convient de payer la cotisation d’assurance (voir : avis d’échéance).
Ce qui n’est pas garanti par un contrat d’assurance.
Personne chargée de l’expertise.
S’agissant de l’évaluation de l’état de santé d’une personne, on parle d’un médecin expert ou médecin conseil.
  • Avant sinistre, estimation de la valeur des biens à garantir ou de l’état de santé d’une personne. Le rapport de l’expert ou expertise permet à l’assureur de faire une proposition d’assurance.
  • Après sinistre, estimation des dommages matériels, immatériels ou corporels. Le rapport de l’expert ou expertise permet à l’assureur de proposer une indemnisation.
Garantie ajoutée au contrat initial à la demande de l’assuré, moyennant le plus souvent une majoration de la cotisation.
Somme d’argent qui reste à la charge de l’assuré en cas d’indemnisation par l’assureur ou seuil d’intervention en dessous duquel l’assureur n’intervient pas. Le montant de la franchise est précisé dans le contrat d’assurance.
Le terme franchise est également utilisé pour définir un report de délai appelé délai de franchise. Voir « délai de carence ».
On parle d’expertise amiable quand un expert désigné par l’assureur évalue le montant des dommages, ce qui permet de proposer une indemnisation à l’assuré. L’assuré peut contester les conclusions de l’expert. Voir contre-expertise
Dédommagement   d’une   personne   du   préjudice (dommage) qu’elle a subi.
Désaccord entre l’assuré et un tiers ou entre l’assuré et l’assureur.
On parle d’expertise contradictoire quand assureur(s) et assuré(s) sont présents (ou représentés) lors de l’expertise.
Mission d’un expert désigné par un tribunal.
Sanction entraînant la disparition rétrospective du contrat d’assurance (c’est-à-dire que l’on considère que le contrat n’a jamais existé). La nullité du contrat peut être demandée par l’assureur à la suite d’une fausse déclaration ou d’une omission intentionnelle de l’assuré. Pour être valables, les causes de nullité doivent être mentionnées dans le contrat en caractères très apparents.
Voir thème « assurance emprunteur ».

Montant maximal de la garantie apportée par le contrat d’assurance.
Par exemple : pour la garantie vol figurant dans un contrat assurance habitation, le plafond de garantie est le montant de la valeur de mobilier que l’assuré a indiqué lors de la souscription du contrat.

Voir « dommages ».
Voir « cotisation ».
Après le versement des indemnités à l’assuré, l’assureur bénéficie du droit d’exercer un recours contre les responsables du sinistre. Dans ce cas, l’assureur prend la place et les droits de l’assuré pour agir et demander le remboursement des indemnités qu’il a versées. On dit que l’assureur est subrogé dans les droits de l’assuré. Les sommes ainsi récupérées sont conservées par l’assureur.

Renouvellement automatique d’un contrat d’assurance. Lorsque le contrat n’est pas résilié en temps voulu, Il est automatiquement reconduit pour une durée au plus d’un an. L’assureur doit, lors de l’envoi de l’avis d’échéance pour un contrat d’assurance individuel rappeler à l’assuré la date limite à laquelle celui-ci peut mettre fin à ce contrat.

Acte par lequel il est mis fin au contrat d’assurance. La résiliation peut être à l’initiative de l’assureur ou du souscripteur. Dans tous les cas, la demande de résiliation doit respecter les modalités prévues dans les contrats ou les textes de loi. Voir « tacite reconduction ».
Réalisation de l’événement incertain, créant des dommages.
Dans le cas d’un désaccord entre experts lors d’une expertise contradictoire, il peut être fait appel à un troisième expert pour une tierce expertise. Les frais de cette tierce expertise sont partagés entre l’assureur et l’assuré.

Prix de la remise en état à neuf (par reconstruction, remplacement ou réparation) d’un bien.
Pour un bâtiment, la valeur à neuf prend en compte les taxes et les honoraires d’architecte.

Valeur à neuf vétustés déduites.
Prix qu’aurait obtenu l’assuré s’il avait vendu le bien le jour du sinistre. Ce prix est estimé par l’expert.
Dépréciation de valeur causée par le temps et l’usage.

  • Les métiers : professionnels et acteurs de l’assurance

Les contrats d’assurance sont produits par des organismes d’assurance ou assureurs, qui disposent pour cela d’un agrément (c’est-à-dire une autorisation) et   sont soumis à des règles de contrôle. Il existe trois types d’assureurs:
  • Les sociétés d’assurance,
  • Les mutuelles
  • Et les institutions de prévoyance.
Les contrats d’assurance peuvent être commercialisés par de très nombreux acteurs. Ils peuvent être distribués par les assureurs eux-mêmes ou par des intermédiaires en assurance, qui doivent être inscrits dans le registre de la Direction des Assurances. Ces intermédiaires peuvent être des agents généraux d’assurance, des courtiers en assurance, des mandataires d’assurance ou des mandataires d’intermédiaires d’assurance. Les banques, qui distribuent des contrats d’assurance, sont inscrites en qualité d’intermédiaires en assurances.
Professionnel indépendant exerçant l’activité d’intermédiation en assurance et de gestion pour le compte d’une ou plusieurs entreprises d’assurance.  L’agent   général   est déclaré à la Direction des Assurances. Il travaille sous la marque de la ( le cas généralement au Sénégal) ou des sociétés qu’il représente. Il conseille ses clients dans la mise au point et l’exécution de leurs contrats d’assurance et les assiste en cas de sinistre.
On parle d’Assurbanquier pour désigner un groupe d’entreprises dont l’activité principale est une activité d’assurance et qui est composé à la fois d’entreprises ayant un agrément pour exercer des activités d’assurance et des entreprises ayant un agrément pour exercer des opérations de banque.
Nom générique utilisé dans le langage courant pour désigner des organismes d’assurance. Disposant d’un agrément, ces entités produisent les contrats d’assurance. Il existe trois types d’assureurs : les sociétés d’assurance, les mutuelles et les institutions de prévoyance.
L’Autorité de contrôle prudentiel est en charge de l’agrément et du contrôle des assureurs.
Les assurtech sont des entreprises de technologie moderne, exerçant dans le secteur de l’assurance. Elles s’appuient sur le digital pour introduire de nouveaux processus, de nouveaux produits, et modifier les comportements de tous les acteurs du marché : assurés, intermédiaires d’assurance, assureurs…etc.
On parle de bancassureur pour désigner un groupe d’entreprises dont l’activité principale porte sur les opérations de banque et qui est également habilité à exercer l’intermédiation en assurance.
Certaines entreprises du groupe peuvent également disposer d’agrément en qualité d’entreprises d’assurance.
Personne physique ou personne morale, possédant la qualité de commerçant et inscrit dans la liste publiée par la Direction des Assurances (DA). Le courtier conseille l’assuré dans la mise au point de ses contrats et le choix de l’assureur. Il négocie pour le compte de son client, avec les entreprises d’assurance. Il assiste les souscripteurs et assurés pour l’exécution des contrats d’assurance et le règlement des sinistres.
Organisme d’indemnisation qui exerce des missions d’intérêt général au titre de la solidarité nationale, en particulier l’indemnisation des victimes qui ne peuvent pas être prises en charge par les entreprises d’assurance (l’intervention du fonds de garantie se fait à titre subsidiaire).
Le champ d’intervention du Fonds de garantie ne concerne actuellement que l’assurance obligatoire de la responsabilité civile automobile qui indemnise notamment les dommages corporels résultant d’accidents de la circulation causés par des responsables inconnus, ou non assurés.
Activité qui consiste à présenter, proposer ou aider à conclure des contrats d’assurance ou à réaliser d’autres travaux préparatoires à la conclusion des contrats.
Toute personne (personne physique ou personne morale) qui, contre rémunération, exerce une activité d’intermédiation en assurance.
Tout intermédiaire en assurance doit être inscrit au registre de la Direction de Assurances et pour cela présenter les conditions d’honorabilité, de compétence et de garanties financières adéquates.
Il existe quatre catégories d’intermédiaires en assurance :
  • Courtier d’assurance et de réassurance,
  • Agent général d’assurance,
  • Mandataire d’assurance,
  • Mandataire d’intermédiaire d’assurance.
Intermédiaire en assurance qui a reçu un mandat d’une (ou plusieurs) entreprise d’assurance pour la (les) représenter et distribuer ainsi ses (leurs) produits.
Intermédiaire en assurance qui a reçu un mandat d’un autre intermédiaire en assurance.
Lors de litige ou de désaccord avec un assureur, l’assuré a la possibilité de faire appel au médiateur en dernier recours (hors recours judiciaire). Le recours au médiateur ne prive pas l’assuré d’une action judiciaire.
Le   médiateur est logé au niveau de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF).
Les coordonnées du médiateur auquel l’assuré peut avoir recours, sont indiquées sur le site Web de l’OQSF ou sur les contrats d’assurance automobile.
Tout intermédiaire en assurance doit s’identifier sur ses courriers et ses publicités par son numéro d’inscription à la Direction des Assurances. L’inscription doit être renouvelée tous les ans.

  • Les garanties usuelles proposées dans les contrats d’assurance

Les contrats d’assurance proposent généralement plusieurs garanties, correspondant à la couverture d’un risque particulier ou à des circonstances spécifiques   de   réalisation   des   dommages (par exemple catastrophes naturelles).
Ce chapitre traite des garanties souvent présentes dans les contrats souscrits par les particuliers.
La garantie catastrophes naturelles couvre les dommages matériels causés à des biens, dans les communes déclarées en situation de catastrophe naturelle par arrêté interministériel publié au Journal officiel. L’arrêté détermine les zones et les périodes de la catastrophe naturelle ainsi que la nature des dommages (inondations, coulées de boue, mouvements de terrains, chocs mécaniques liés à l’action des vagues…).
Cette garantie est obligatoirement insérée dans les contrats couvrant les dommages aux biens (assurance automobile et assurance habitation).
Garantie qui permet la prise en charge de la défense pénale de l’assuré mis en cause ou, s’il est victime, de son recours en vue d’obtenir la réparation de son préjudice auprès du responsable (litige lié à un accident de la circulation, par exemple).
Cette garantie est largement répandue dans les assurances multirisques habitation et assurance automobile.  Elle concerne exclusivement les litiges liés aux événements garantis dans le contrat d’assurance (accident, dégât des eaux, incendie…).
Garantie qui couvre les dommages subis par l’assuré à la suite d’un accident et qui prévoit, par exemple, le remboursement de frais de soins ou le versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail.
L’incapacité est l’inaptitude temporaire (partielle ou totale) à exercer une activité professionnelle. Voir thème « assurance emprunteur ».
Obligation légale pour toute personne de réparer les dommages causés à autrui.
Par la garantie responsabilité civile, l’assureur prend à sa charge, à la place de l’assuré responsable, l’indemnisation des dommages subis par la victime.
Garantie par laquelle l’assureur s’engage, en cas de décès de l’assuré (consécutif à une maladie ou un accident) à verser la prestation prévue (capital ou rente) au bénéficiaire désigné ou, à défaut, à ses ayants droit.

  • Les contrats d’assurance les plus courants

Dans la vie quotidienne, les particuliers sont amenés à souscrire des assurances, obligatoires ou facultatives, pour protéger leurs biens ou leurs personnes.
Ce chapitre présente d’une manière succincte les contrats les plus fréquemment souscrits par les particuliers, en apportant des éléments sur l’objectif de ces contrats, les garanties souvent proposées et les risques ainsi couverts.
Les contrats les plus courants concernent l’assurance automobile, l’assurance habitation et l’assurance santé. D’autres contrats sont également très fréquents : les contrats d’assurance dommages ouvrages, notamment pour les particuliers qui font construire leur maison, l’assurance emprunteur, parallèlement à l’accord d’un prêt immobilier ou d’un crédit à la consommation, ou l’assurance scolaire.
Enfin, des contrats tendent à se développer comme l’assurance de protection juridique et l’assurance dépendance.
L’assurance automobile a pour objectif premier de garantir le conducteur d’un véhicule automobile contre les conséquences des dommages matériels ou corporels causés par son véhicule à des tiers (responsabilité civile). C’est une assurance obligatoire.
L’assurance automobile peut inclure également, selon les modalités du contrat d’assurance souscrit, des garanties complémentaires facultatives couvrant par exemple les dommages matériels pour le véhicule assuré et les dommages corporels du conducteur.
Assurance qui comporte en priorité une garantie décès. Cette assurance a pour objectif en cas de survenance du décès le versement d’un capital ou le versement d’une rente à un ou deux bénéficiaires.
Assurance prévoyant le versement d’une prestation sous forme essentiellement de rente en cas de perte d’autonomie de l’assuré.
Assurance permettant le remboursement de tout ou partie des dépenses de santé, qui peut aussi intervenir en complément des remboursements effectués par les régimes obligatoires d’assurance de santé.
L’assurance de protection juridique permet la fourniture des services de conseil ou d’assistance à l’assuré et la prise en charge par l’assureur des frais de procédure de l’assuré en cas de différend ou de litige opposant celui-ci à des tiers.
Les types de litiges garantis sont définis au contrat (litiges de la consommation, des droits de la copropriété…).
Cette assurance peut être proposée dans un contrat autonome ou en garantie accessoire, limitée ou non à un domaine particulier, dans un autre contrat d’assurance, par exemple assurance automobile ou assurance multirisques habitation. Cette assurance peut également être proposée avec une carte bancaire.
Assurance obligatoire que doit prendre le maître d’ouvrage avant l’ouverture d’un chantier.
Le maître d’ouvrage est la personne qui fait réaliser des travaux : par exemple, il peut s’agir du particulier qui fait construire sa maison ou effectue des rénovations ou d’un promoteur immobilier. Cette assurance garantit le financement de la réparation des dommages, en dehors de toute recherche de responsabilité, qui mettent en péril la solidité de l’immeuble ou le rendent impropre à sa destination (par exemple logement inhabitable). Cette assurance est valable pour une durée de dix ans à compter de la réception des travaux et elle bénéficie aux propriétaires successifs de l’immeuble pour lequel elle a été souscrite.
Assurance temporaire souscrite à l’occasion de la mise en place d’un crédit, qui garantit la prise en charge de tout ou partie du crédit en cas de survenance de certains événements (par exemple en cas de décès de l’emprunteur, en cas de perte totale et irréversible d’autonomie, invalidité permanente, Incapacité temporaire de travail, et éventuellement la perte d’emploi).
Voir thème suivant « l’assurance emprunteur ». Couvrant au moins les dommages d’incendie, d’explosion et de dégât des eaux causés aux biens immobiliers occupés.
Contrat d’assurance dont l’objectif est de permettre l’indemnisation rapidement et en dehors de toute recherche de responsabilité, en cas de dommages corporels accidentels importants de la vie privée.
Il s’agit d’un contrat labellisé qui prévoit au moins que l’incapacité permanente, le préjudice esthétique, et les souffrances endurées sont indemnisés dès lors que l’incapacité permanente imputable directement à l’accident est au moins égale à 30 %. En cas de décès, les préjudices économiques et moraux subis par les bénéficiaires peuvent être également indemnisés. Le contrat prévoit un montant maximal d’indemnisation par victime.
L’assurance retraite est une solution permettant de garantir une retraite paisible et sereine aux salariés atteignant l’âge y afférant, notamment dans l’optique de leur faire maintenir leurs actuels niveaux de vie. Voir « assurance vie ».
L’assurance scolaire a pour objet de garantir les dommages causés (responsabilité civile) ou subis par l’enfant (garantie individuelle accident).
Cette assurance n’est pas exigible pour les activités scolaires obligatoires (activités incluses dans les programmes scolaires ayant lieu durant les heures de scolarité et au sein de l’établissement scolaire). En revanche, les chefs d’établissement peuvent exiger une assurance scolaire (en particulier la garantie de responsabilité civile) pour les activités extra-scolaires (sorties, voyages…) et en demander l’attestation aux familles.
Ces garanties peuvent être proposées dans un contrat autonome ou être présentes dans d’autres contrats (par exemple responsabilité civile dans un contrat d’assurance multirisques habitation).
L’assurance multirisques habitation a pour objectif de protéger une habitation et son contenu, en cas de sinistre, que l’assuré soit responsable ou victime. C’est un contrat proposant plusieurs garanties (incendie, vol, dégât des eaux…).
Ce contrat comporte généralement une garantie de dommages, pour les sinistres touchant les biens et une garantie de responsabilité civile couvrant toute personne vivant dans cette habitation pour les actes de leur vie privée. Le contrat comporte obligatoirement certaines garanties comme la garantie catastrophes naturelles et il peut également offrir d’autres garanties facultatives (protection juridique, assistance…).
contrat d’assurance emprunteur, souscrit en garantie d’un prêt, est accessoire au contrat de prêt. L’assurance emprunteur couvre généralement les risques de décès, d’invalidité, d’incapacité et, pour certains contrats, le risque de perte d’emploi. Il ne s’agit pas d’une assurance obligatoire au sens du Code des assurances cependant elle est, dans pratiquement tous les cas, exigée par l’établissement prêteur pour les crédits immobiliers.
L’assurance emprunteur protège à la fois l’emprunteur et l’établissement de crédit. En effet, en cas de mise en jeu de la garantie, le bénéficiaire des prestations versées par l’assureur n’est pas l’assuré, mais l’établissement de crédit.
En pratique, le contrat d’assurance proposé au futur emprunteur est le plus souvent un contrat d’assurance collective. Dans ce cas, l’établissement de crédit a directement souscrit au profit de ses emprunteurs un contrat d’assurance. Toutefois, l’emprunteur peut également, pour garantir son emprunt, recourir à une assurance individuelle (délégation d’assurance).
Assurance temporaire souscrite à l’occasion de la mise en place d’un crédit, qui garantit la prise en charge de tout ou partie du crédit en cas de survenance de certains événements (par exemple en cas de décès de l’emprunteur, en cas de perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), invalidité permanente, incapacité temporaire de travail, et éventuellement la perte d’emploi).
Terme utilisé pour désigner la possibilité pour l’emprunteur (pour un prêt immobilier ou un crédit à la consommation) de souscrire une assurance emprunteur auprès de l’assureur de son choix.
Dans le cas spécifique de l’assurance emprunteur, garantie par laquelle l’assureur s’engage, en cas de décès de l’assuré consécutif à une maladie ou un accident, à verser la prestation prévue (capital ou rente) à l’établissement prêteur.
Prise en charge totale ou partielle des échéances d’un emprunt pendant une durée limitée, après application d’un délai de carence et d’une franchise, en cas de licenciement mettant fin à un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) et sous réserve de bénéficier de prestations versées par l’employeur.
L’incapacité est l’inaptitude temporaire (partielle ou totale) à exercer une activité professionnelle. L’invalidité est la réduction permanente (partielle ou totale) de certaines aptitudes. Il peut s’agir soit d’une invalidité fonctionnelle, soit d’une inaptitude à exercer une activité professionnelle.
En ce qui concerne l’inaptitude à exercer une activité professionnelle, il peut s’agir :
  • de l’inaptitude à l’activité exercée au moment du sinistre ;
  • de l’inaptitude à exercer une activité socialement équivalente ;
  • de l’inaptitude à exercer toute activité.
Il est donc essentiel de se reporter au contrat d’assurance pour prendre connaissance des définitions précises des garanties prévues au contrat, qui peuvent diverger de celles de la Sécurité sociale.
État d’une personne qui nécessite le recours à une tierce personne pour les actes de la vie courante ou, lorsque la personne est salariée, donne lieu au bénéfice d’une pension de troisième catégorie par la Sécurité sociale.
On parle généralement de « risque aggravé » quand le risque de voir se produire l’événement garanti (invalidité ou décès) pour une personne déterminée est statistiquement supérieur à celui d’une population de référence.

  • L’assurance-vie

Les contrats d’assurance vie présentent deux objectifs : d’une part ils permettent la couverture d’un risque touchant à la vie d’une personne et d’autre part ils s’apparentent à une opération d’épargne.
En effet, les   contrats   d’assurance-vie   sont   ainsi   une   des possibilités d’épargne offertes aux consommateurs.
Par ce contrat, l’épargnant (souscripteur ou adhérent) confie la gestion d’un capital à un assureur. Ce dernier est en charge de faire fructifier cette épargne. Il reverse les sommes investies sous forme de capital ou de rente à une date prédéterminée, si l’assuré est en vie, ou, en cas de décès de l’assuré avant le terme, à un ou des bénéficiaires.
Les contrats d’assurance vie disposent d’une fiscalité particulière, qui, indépendamment de leurs caractéristiques propres, accentuent leur attractivité pour les épargnants.
Écrit par lequel le bénéficiaire accepte sa désignation. Depuis le 18 décembre 2007, cet écrit est signé par le souscripteur/adhérent et le bénéficiaire et est porté à la connaissance de l’assureur. On parle de bénéficiaire acceptant.
Après cette acceptation, le souscripteur/adhérent ne peut pas réaliser, sans accord du bénéficiaire, d’opération de rachat, d’avance ou de nantissement ni de modification de la clause bénéficiaire.
Opération, qui dans un contrat d’assurance-vie en unités de compte ou multi supports, consiste à transférer tout ou partie de l’épargne d’un support (en unités de compte ou en euros) à un autre (en unités de compte ou en euros).
Sommes d’argent versées périodiquement à une personne, appelée crédirentier, au titre d’une rente ou d’une pension
Opération par laquelle l’assureur peut mettre à la disposition du souscripteur/adhérent, à la demande de ce dernier, une somme d’argent pour une durée déterminée. Cette avance, remboursable avec intérêts, est plafonnée à un pourcentage de la valeur de l’épargne. Cette opération ne met pas fin au contrat et elle est différente du rachat (partiel ou total).
Voir « acceptation du bénéficiaire ».
Clause du contrat d’assurance vie dans laquelle le souscripteur, pour les contrats individuels, ou l’adhérent, pour les contrats collectifs, précise, le ou les bénéficiaires en cas de décès de l’assuré.
La désignation ou la modification des bénéficiaires peut s’effectuer à tout moment par modification directe de la clause bénéficiaire ou par d’autres moyens comme par testament. Voir « acceptation du bénéficiaire ».
Voir « contrat en unités de compte ».
Contrat par lequel l’assureur prend l’engagement, en contrepartie du versement de cotisations ou primes, de verser au souscripteur, aux adhérents ou aux bénéficiaires que celui-ci aura désignés, un capital ou une rente, soit en cas de décès, soit en cas de survie de l’assuré, selon des modalités définies dans le contrat.
Les contrats d’assurance-vie sont soumis à un régime fiscal spécifique.
Les contrats peuvent être individuels ou collectifs. Voir « contrat d’assurance de groupe ou contrat collectif d’assurance ».
Contrat d’assurance-vie ayant une construction technique particulière.
Les contrats diversifiés peuvent ainsi bénéficier ou non d’une garantie du capital (ou de la rente) au terme du contrat. Dans un contrat diversifié, le risque financier est soit partagé entre l’assureur et l’assuré, soit assumé     entièrement par l’assuré (cas des fonds internes).
Contrat d’assurance- vie dont les sommes assurées sont exprimées en francs CFA (par différence avec les unités de compte. Le versement d’un capital ou d’une rente est garanti au terme du contrat dans les conditions fixées par celui-ci (le contrat doit notamment préciser si le montant garanti est net ou brut des frais). Dans un contrat en monnaies, le risque financier est assumé par l’assureur. Un contrat en Francs peut, dans certaines conditions, être transformé en contrat multisupports sans que cette transformation n’entraîne les conséquences fiscales d’un dénouement de contrat.
Contrat d’assurance vie dont la valeur est exprimée par référence à plusieurs supports (actions, obligations, parts ou actions de sociétés immobilières, etc.). Ainsi, l’épargne investie évolue en fonction de la valorisation des supports qui servent de référence. Dans ce type de contrat, le risque est assumé par le souscripteur/adhérent car l’assureur s’engage uniquement sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur, qui est soumise aux fluctuations des marchés financiers et peut varier à la hausse comme à la baisse.
Contrat vie proposant des supports en unités de compte et un support en numéraires qui permet de sécuriser une partie de l’épargne. Toutefois, des contrats commercialisés dans les années quatre-vingt-dix ne pouvaient comporter que des supports en unités de compte. 
La valeur du contrat peut être exprimée en nombre d’unités de compte et/ou en euros.
Le souscripteur/adhérent choisit la répartition entre les différents supports en fonction du risque financier qu’il souhaite assumer.  En cours de vie du contrat, il peut modifier cette répartition.
Personne qui perçoit une rente.
Faculté d’un souscripteur/adhérent de mettre fin rapidement, sans frais, à son contrat d’assurance-vie après signature de celui-ci.  L’utilisation de ce droit entraîne la restitution par l’assureur de l’intégralité des sommes versées.
Le délai durant lequel le souscripteur/adhérent peut exercer ce droit de renonciation est de 30 jours à compter de la date à laquelle il est informé que le contrat est conclu.
Technique qui permet de garantir le montant des intérêts acquis en fin d’année.
Voir « frais de gestion ».
Montant prélevé (sur le montant versé) lors de la souscription et lors du versement des cotisations ou primes.
L’adhérent à un contrat d’assurance-vie collectif souscrit par une association peut avoir en plus des droits d’adhésion à l’association à acquitter.
Montant payé à l’occasion de la réalisation d’une opération d’arbitrage sur un contrat multisupports.
Montant payé pour la gestion du contrat. Ce montant est fixé sur une base annuelle.
Dans les contrats multi supports, il existe des frais spécifiques à chaque unité de compte. Ces frais sont directement pris en compte dans la valeur de l’unité de compte communiquée à l’adhérent/souscripteur.
Le montant des frais de gestion des OPCVM n’est pas précisé dans les contrats d’assurance mais dans les prospectus simplifiés OPCVM, remis au moment du choix du ou des supports.
Montant payé lors du dénouement du contrat (par exemple frais sur paiement d’une rente ou indemnité de rachat).
Pour les supports en unités de compte, engagement pris par l’assureur afin que la prestation totale, bien qu’indexée sur   la valeur des unités de compte, ne soit pas inférieure à un niveau déterminé (niveau plancher).  Cette garantie prévue au contrat d’assurance-vie, généralement contre le paiement d’une commission, peut être accordée en cas de décès et parfois en cas de survie.
Association qui souscrit un plan d’épargne retraite populaire (PERP). Le GERP est soumis à une réglementation spécifique.
Frais prélevés par l’assureur en cas de rachat d’un contrat d’assurance-vie par le souscripteur ou l’adhérent. Cette indemnité, qui ne peut dépasser 5 % du montant des sommes versées au souscripteur/adhérent ne peut être exigée par l’assureur que si le rachat intervient moins de dix ans à compter de la date d’effet du contrat.
Autre formulation : pénalités de rachat.
Voir « frais de gestion ».
Voir « contrat multisupports ».
 En assurance vie, la gestion par l’assureur   des cotisations versées par les souscripteurs / adhérents dégage des produits dénommés bénéfices techniques et financiers. Pour les contrats en numéraires, les entreprises d’assurance doivent distribuer une partie importante de ces bénéfices aux adhérents/ souscripteurs. Elle s’ajoute alors au taux minimum garanti fixé par le contrat et elle peut représenter une partie significative du rendement global.
Le contrat peut préciser les modalités d’affectation de cette participation dans une clause de participation. La participation aux bénéfices est incluse dans le taux de rendement réalisé par l’assureur communiqué annuellement.
Contrat collectif d’assurance vie qui a pour objet la constitution d’une épargne de long terme en vue du versement d’une rente viagère au moment de la retraite. L’épargne est disponible au moment de la retraite sous forme de capital uniquement pour l’acquisition d’une résidence principale (accession à la première propriété).
Outre la réglementation de l’assurance-vie qui s’applique au PERP, le mode de fonctionnement de celui-ci est soumis à des dispositions spécifiques. Le PERP est assorti, dans certaines conditions, d’un avantage fiscal à l’entrée (déduction des versements effectués).
Opération par laquelle le souscripteur ou l’adhérent   met un terme au contrat avant l’échéance prévue et demande à l’assureur de lui verser l’épargne constituée. Dans certains cas, le rachat peut être partiel et consiste donc pour le souscripteur/ adhérent à retirer une partie de l’épargne constituée sans mettre fin au contrat.
La faculté de rachat n’existe pas dans tous les cas (exemple le PERP) et, selon les contrats, la faculté des rachats n’est possible qu’après un délai minimal.
Voir « droit de renonciation ».
Revenu périodique versé à compter d’une date fixée au contrat et jusqu’au décès de l’assuré ou du bénéficiaire. En assurance-vie, cette rente est versée après une phase d’épargne.
Supports d’investissements qui composent les contrats d’assurance-vie autres que les fonds en euros. La valeur des unités de compte (UC) évolue à la hausse comme à la baisse. L’assureur garantit le nombre d’UC mais pas leur valeur durant l’exécution du contrat.

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